FNOSAD: La Santé de l’Abeille – Numéro 325 Janvier / Février 2025

Edito

De bonnes résolutions

Au nom du Conseil d’administration de la Fnosad-LSA et de nos collaboratrices, je tiens à vous souhaiter, ainsi qu’à vos proches, une bonne et heureuse année 2025. Que vos projets personnels et apicoles se réalisent pour le bien de tous et celui de vos abeilles. 
À l’occasion de ce premier numéro de l’année, toute L’équipe de La Santé de l’Abeille remercie particulièrement les auteurs, rédacteurs et photographes, contributeurs publicitaires, sans lesquels la revue ne pourrait exister, sans oublier les membres de son comité de lecture, infatigables analystes des évolutions scientifiques dans le domaine apicole. 
Yves Layec nous propose dans sa rubrique PraticApi « cette année, promis, on va penser » et j’ajouterai on va agir ! Je souhaite, pour ma part, que 2025 soit enfin un tournant historique dans la prise de conscience concernant la restauration de notre environnement et de la nature. Les débats sur ces sujets sont presque inaudibles au niveau politique et pourtant, il ne reste que cinq petites années pour atteindre les objectifs fixés à 2030 concernant les 17 Objectifs de développement durable (ODD)1.

Le 17 décembre dernier, le groupe d’experts de l’IPBES2 a publié une évaluation critique entre la perte de la biodiversité et le changement climatique, le rapport Nexus3. Cette synthèse scientifique met en lumière que toutes les crises environnementales, sociales, de ressources en eau, les risques sanitaires, etc., sont totalement interconnectés et qu’il est nécessaire de prendre des mesures globales en décloisonnant nos modèles de pensée. 
Dans ce rapport, l’IPBES propose aux décideurs du monde entier, avec une évaluation scientifique la plus complète jamais entreprise, 70 options de réponses pour la réalisation des 17 ODD du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal et les objectifs de l’accord de Paris. La fin d’année 2024 a également été marquée par la COP 16 et la COP 29, et j’aime à penser que tous ces travaux aboutiront à l’établissement de plans d’actions efficaces et pragmatiques pour un projet de société global. En s’appuyant sur ces avis scientifiques, il est nécessaire d’établir un cahier des charges explicite qu’il nous appartiendra de mettre en œuvre. Alors cessons avec cette notion « d’écologie punitive » qui n’a d’autre vocation que de servir quelques intérêts particuliers, occultant tout débat participatif et constructif. Agissons ensemble et ayons le courage d’affronter le monde tel qu’il est. Ce sont les préjudices que nous faisons subir à la nature et à l’environnement, ainsi que notre inaction, qui sont « punitives ».

« Les portes de l’avenir sont ouvertes à ceux qui savent les pousser », Coluche. 

Louis Pister, président de la Fnosad-LSA